Loufoquerie

Pourquoi les éléphants sont-ils gris ? est le recueil d’une cinquantaine de devinettes loufoques qui circulaient de cour de récré en cour de récré bien avant Internet. Certainement anglaises à l’origine, et souvent grivoises, il en existe plusieurs centaines. Aux plus drôles d’entre elles, nous avons ajouté quelques inédites. C’est grâce à leur humour nonsensique et aux illustrations de Sébastien Chebret que nous espérons un succès auprès des enfants comme de leurs aînés.
Telle était la teneur du courrier envoyé aux éditeurs. Et c'est Gründ qui nous a offert son soutien dans ce projet cocasse et délicieux.
En vente dans toutes les bonnes librairies (tant qu'il en reste).

L'île Lavezzi, faite d'un maigre maquis et de rochers taillés par Eole, m'a inspiré un conte qui sera mis en image par Valérie Vittenet dans le cadre de Tandem Jeunesse n°10.
Affaire à suivre...

Mon premier recueil de poésie z'et comptines est parti chez l'imprimeur.
Il sera en vente dès le 15 août.

__''Le Papa-rapluie accompagne la fête des pères depuis quinze ans. Il est entouré dans ce recueil d'une quarantaine d'autres textes tendres et drôles, dont "Pour la rentrée", édité dans plusieurs livres de lecture pour les enfants de 6 à 8 ans.
Après avoir fait le tour de quelques uns des événements de l'année, les lecteurs débutants rencontreront des animaux familiers, puis après une pause gourmande, ils pourront apprendre les nombres ou l'alphabet tout en s'amusant.'__'

Vous pouvez déjà me le commander grâce au lien ci-dessous :
Bon de commande

Sept de mes "Fables Pastorales" sont d'ores et déjà mises en images par Gheorghe Ciobanu, talentueux peintre roumain. De quoi faire un beau livre, autant qu'un album dont la vocation est, comme disait Bobby Lapointe, d'instruire en distraisant - 13 ans et demi maximum. Il ne lui manque qu'un éditeur; ça doit bien exister entre Perpignan et Bruxelles (en passant par Genève et Montréal).

''Tiens, voici que ressort ce texte que j'avais écrit pour la Classe Maternelle en 1996 !
Il avait été illustré par Anne Maisse et je le retrouve sur le blog de deux écoles.
S'il peut encore servir en classe, tant mieux...

'' Carnaval arrive et avec lui un cortège de déguisements que les enfants connaissent plus ou moins bien. Ce conte est l’occasion pour eux de découvrir les personnages de la Commedia dell’arte qui font partie du patrimoine culturel : Polichinelle, Pierrot et Colombine. Après plusieurs lectures et quelques fiches, ils parviendront facilement à les reconnaître et les nommer, et ils les retrouveront avec plaisir dans les bals masqués.

    Vous connaissez Arlequin, ce grand farceur avec un costume de toutes les couleurs ? Depuis hier, il a un bateau pour se promener sur la rivière. Il a invité son ami Pierrot ainsi que la jolie Colombine dont Pierrot est amoureux.

    Colombine va préparer un bon pique nique qu’elle mettra dans un beau panier d’osier.

-Cela redonnera peut-être le sourire à ce Pierrot qui est toujours triste ! dit-elle.

    Alors qu’elle achète le pain, elle rencontre Polichinelle, son voisin.

-Bonjour, belle colombine.
-Bonjour, monsieur Polichinelle.
-Vous achetez beaucoup de pain aujourd’hui, ma jolie !
-C’est que je vais en promenade avec Pierrot et Arlequin qui a un beau bateau tout neuf.
-Alors bonne journée Colombine, dit Polichinelle en pensant “ c’est ça, allez jouer, mais le vieux Polichinelle va vous faire un tour à sa façon ! ”

    Dés que Colombine a tourné le dos, Polichinelle court chez lui chercher un couteau. Puis il va à la rivière, là où Arlequin a attaché son bateau et fait un petit trou au fond de la coque. Il n’aime pas les gens qui s’amusent alors que lui reste toujours tout seul.

    Un peu plus tard, Arlequin, Colombine et Pierrot montent dans le bateau et commencent leur promenade sur la rivière. Le soleil brille et la journée s’annonce très belle. Mais, au bord de l’eau, Polichinelle les surveille. Il essaie de les suivre mais les roseaux l’accrochent à son passage et les branches des arbres lui griffent le visage. Au bout d’une heure, il n’en peut plus.

-Pourquoi le bateau ne coule t il pas ? se demande-t-il.

    Tout occupé à surveiller les trois amis, il trébuche sur une racine, s’assomme contre un arbre, et plouf ! tombe à l’eau.

    Le bruit de sa chute attire l’attention de Pierrot, qui comprend que quelqu’un se noie. Aussitôt, il plonge et nage à toute vitesse vers Polichinelle, qu’il rattrape et tire vite vers une petite plage de sable où Arlequin et Colombine le rejoignent avec le bateau.

-Mais c’est mon voisin Polichinelle ! s’écrie Colombine.
-tu aurais dû le laisser se noyer, ce vieux coquin ! plaisante Arlequin.
-Que faîtes vous là, monsieur Polichinelle ? demande Colombine.
-euh...je me promenais, répond le malheureux en rougissant.

    Puis il se relève et s’approche discrètement du bateau. Oh, ce n’est pas celui dans lequel il a fait un trou le matin même !

    Après avoir remercié Pierrot d’une courbette, Polichinelle court vite au village pour réparer le bateau qu’il a abîmé.

    Colombine et Pierrot, qui est tout mouillé, s’assoient au soleil sur un rocher tandis qu’Arlequin installe une grande nappe sur l’herbe pour le pique-nique. Colombine se rapproche de pierrot et lui dit :

-ça va ? Tu n’as pas froid ? tu as vraiment été très courageux !

    Pierrot fait un sourire à Colombine. Depuis ce jour, il n’est plus triste et Colombine ne se moque plus de lui. Quant à Polichinelle, il s’est bien promis de ne plus jamais jouer de mauvais tour à ceux qui s’amusent sans lui …

Voila une tradition qui dure. Dans ma Gironde natale, la galette était une couronne de brioche couverte de fruits confits et de gros cristaux de sucre. C'est plus âgé que J'ai découvert que dans d'autres régions de France, la galette des rois était une tarte à la frangipane. C'est ainsi que les traditions se mélangent, car dans le sud-ouest, il doit être plus facile aujourd'hui de trouver une galette à la frangipane qu'une couronne de brioche !
J'entends des gourmands dire que la brioche, c'est moins bon... Je peux vous répondre que si elle est faite par un bon artisan et servie tiède (ou le top, sortant du four) ça passe mieux qu'une pâte feuilletée. Arrosez la d'un cidre doux, d'une clairette de Die, ou pour les enfants d'un pétillant de raisin sans alcool (préférez une production locale qu'une industrielle, c'est la fête, non ?).

Cela fait plusieurs années que je vous propose une chanson, mais seulement quelques mois que j'ai mis sa Partition en ligne avec quelques aménagements du texte. Une autre version est possible pour le dernier couplet :
Quand la galette des rois
A désigné son choix
Le roi embrasse sa reine
Ou la reine son roi
Et après tout l'monde boit!
Faites moi signe si vous la chantez en classe, ou si vous n'avez pas trouvé la musique à votre goût. Je suis très heureux d'entendre les enfants dire mes textes (certains maîtres et maîtresses les mettent en ligne), alors ne vous en privez pas !
En attendant bonnes fêtes à tous.

Je vous propose ce court poème en préparation des fêtes de Noël et, pour ce texte-ci, du premier de l'an.
Quel plaisir ce fut avec les enfants d'aller cueillir des branches de houx pour décorer la table ! Pour le gui, c'est un peu plus difficile car il est généralement haut perché. Et n'oubliez pas que ce n'est pas comestible, donc évitez avec des petits bouts !

Le gai houx resplendit.
Ses feuilles et ses fruits,
Emeraudes et rubis,
font un décor de fête.

Mais le gui est si doux
Au-dessus de nos têtes !

Quand sonnera minuit,
Au douzième coup,
Sous la boule de gui
Nous embrasserons-nous ?

Pierre Ruaud

ça ne pouvait plus durer !
Ben oui, mon ancien site, que je ne mets plus à jour depuis 2006 reçoit encore 12000 visites pas an.
Alors que ce blog n'en a pas reçu 1000 en un an.
Donc j'ai pris des mesures draconiennes (et des risques).
Tous ceux qui déboulent sur la page d'accueil de mon site sont redirigés ici.
Si c'est votre cas, bienvenue !

C'est pendant la journée
Que les monstres s'embêtent
Car ils doivent rester
Terrés dans leurs cachettes.

Le monstre du placard
Qui pourtant craint le noir,
Fait des colliers de nouilles.
Celui qui est sous mon lit
En attendant la nuit
Révise ses chatouilles.

Celui de la pendule
Graisse ses tentacules
Avec de l'huile d'olive.
Et le petit dernier
Caché dans le grenier
Fait des bulles de salive.

Quand la maison est vide,
Ils vont tous au salon
Jouer à Mistigri
Comme des petits garçons.

Pierre Ruaud, 2005.